Quels
autres sports as-tu pratiqués ?
J'ai touché
un petit peu à tout, j'ai fait beaucoup
de judo, de l'athlétisme, un tout petit
peu de tennis. Maintenant, tout ce que je fais
à part du ski de fond, c'est du snowboard
quand je peux et qu'il n'y a pas de compétition
avant quelques temps, le risque de se blesser
est trop grand.
Quel est ton style préféré
?
Ca va dépendre des moments. Avant d'être
au comité, j'étais très mauvais
en classique et maintenant, ce serait plutôt
mon point fort. Ensuite, au fil de la saison,
je vais avoir plus ou moins envie d'un style ou
de l'autre mais aucun ne me tient particulièrement
à coeur maintenant. On peut dire que la
double poursuite est faite pour moi d'un certain
côté.
Quel est ton format de course préféré
?
Les longues distances surtout et comme mes bons
résultats viennent aussi en double poursuite,
ça contribue à me faire aimer ce
format de course aussi d'une certaine manière.
En tout cas, je ne suis pas du tout fait pour
les sprints, c'est au-dessus de moi.
Tu
as choisi de continuer dans le ski de fond plutôt
que le biathlon ? Pourquoi ?
La manière de s'entraîner ne me correspondait
pas. De plus, la seule chose qui me gênait
dans le biathlon, autant sur les courses qu'à
l'entraînement, c'était le tir. Je
n'ai donc pas insisté. Le fond me correspond
plus que le biathlon.
Suis-tu un plan dentraînement précis
?
Simplement le programmme que Mickael nous fait.
J'essaie de le suivre à la lettre mais
j'ai parfois beaucoup de difficultés à
me dire d'aller m'entraîner spontanément
et mes nombreuses maladies et blessures ne m'aident
pas beaucoup.
Penses-tu être dans de bonnes conditions
pour le réaliser ?
Chez moi, dans le sud, c'est
un peu difficile à cause de la chaleur...
Mais en saison, nous sommes souvent libérés
et je pense que le système de la ST n'est
pas trop mal. Je pense que les principales conditions
sont correctes pour nous faire avancer même
si il faut s'accrocher.
Tu habites dans le sud ?
J'habite à côté d'Avignon,
à Rochefort du Gard plus précisément,
c'est à 200 kms de Villard. C'est une distance
qu'il faut arrriver à gérer et quand
j'y suis je ne peux m'entraîner que le matin
ou le soir, le reste de la journée il fait
trop chaud l'été.
Scolairement tu en es où ? Peux-tu concilier
facilement les études et le sport ?
Je suis en première. Je n'ai pas trop de
souci scolairement donc les études ne me
gênent pas beaucoup même s' il faut
y penser.
Quelles
sont tes ambitions professionnelles ?
Je n'y pense pas beaucoup comme la plupart des
gens de mon âge. Mais c'est la filière
scientifique et le sport qui m'attirent.
Quels sont les champions ou championnes que
tu admires le plus ?
Ceux qui se donnent les moyens de réussir
et se sont battus pour arriver où ils sont,
les sportifs qui le méritent. Ceux que
je connais le mieux me montrent bien cela, je
vois les efforts qu'ils font pour gagner.
A qui penses-tu en particulier ?
A Robin Duvillard, avec qui je fais souvent les
relais du club de Villard-de-Lans mais aussi aux
coureurs du Team Grenoble que je côtoie
lors des Nordic Challenge.
Quels sont tes objectifs pour la prochaine
saison ?
La saison de "découverte" du
circuit des Nordic Challenge étant passée,
j'espère monter plusieurs fois sur des
podiums et surtout aller aux FOJE, ce qui reste
mon grand objectif de la saison.
Pratiques-tu dautres sports ?
Le ski me prend presque tout mon temps et rajouter
une dose de fatigue serait une mauvaise idée.
Suis-tu les grands événements
du ski à la télévision ?
Je regarde très peu la télé
mais dans la mesure du possible oui. J'essaie
de me tenir informé de ce qui se passe
dans notre monde du ski, mais aussi bien sûr
dans beaucoup d'autres sports.
En
dehors du ski quels sont tes loisirs préférés,
tes passions ?
J'ai beaucoup fait de piano mais maintenant je
n'ai plus tellement de temps et l'envie me manque
lorsque je rentre de l'entraînement.
Qu'est-ce que tu aimes comme musique ?
Je suis plus attiré par le morceau que
j'écoute que par un chanteur ou une chanteuse
en particulier. Je suis très ouvert dans
mes choix. Avant une course, j'aime bien écouter
quelque chose qui bouge en tout cas.
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Maxime
vu par
son entraîneur, Mickaël Gamby |
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Quelles
sont les qualités physiques de Max
?
Grâce au travail que fournit Max,
toutes ses qualités physiques évoluent
de concert. Il devient de plus en plus solide,
ce en tous points, au fil des heures d'entraînement.
Cette année, il a apprisà
mettre son physique au service de sa technique.
Il utilise très bien ses qualités
de force vitesse lors des impulsions en
skate. Son style de ski est alors agressif
et redoutable en neige dure.
En classique, il a fluidifié son
style en cours de saison, quelle que soit
la neige.
Il a un profil d'athlètes de distance.
Il est endurant. Il est aussi à l'aise
sur 10 km que sur 21.
Sa plus grande qualité est d'être
travailleur. Il réagit au programme
d'entraînement exactement comme je
le prévois. Cela est très
rare, et aussi très confortable dans
la préparation des objectifs.
A quoi peut-on attribuer son titre de champion
de France ?
Le bilan de sa saison ne fait apparaître
qu'un podium : le titre de champion de France
de poursuite, qui récompense un athlète
complet. Max est capable de performer en
skate comme en classique.
Le début de saison a été
difficile. Max a été malade
en novembre. Il lui a manqué 50 %
de volume sur quatre semaines clés.
Il est donc passé à côté
des 2 Nordic Challenge de décembre.
En janvier, il retrouve le top 10 à
la Clusaz, mais pas mieux à cause
d'une chute dans la poudreuse au départ
(30'' de retard sur l'avant dernier au bout
de 500m de course
). En février,
c'est 10'' d'avance qu'il prend sur le peloton,
pendant 5 km, mais en plein vent et lors
du 1er tour
En mars, les réglages
sont faits. Il explose la concurrence en
classique aux mondiaux scolaires, produisant
un ski efficace et économe. Il manque
de glisse pour le podium à Serre
Che et joue la 4ème place au sprint
final du championnat de France longue distance.
Il fait la course parfaite aux championnats
de France de poursuite, sans que cela soit
un hasard.
Max sait désormais que "c'est
possible" et les autres athlètes
du groupe se sont rendu compte que le podium
était envisageable sans complexe.
Dans quels domaines peut-elle s'améliorer
?
Maxime tombe souvent malade, ce qui coupe
régulièrement sa préparation.
Cela évolue doucement dans le bon
sens, de même qu'il ne se blesse plus
comme avant ou que son gainage s'améliore.
Il n'est pas encore au top dans la gestion
de son matériel, malgré une
prise de conscience cette année.
Le progrès se situe aussi dans la
gestion des courses. Il y a eu cette saison
trop de "petits trucs" qui l'ont
écarté des podiums.
En
continuant sa progression et avec un coup
de pouce de sa bonne étoile, Max
peut accéder au circuit international
l'an prochain : coupe d'Europe et FOJE.
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